Tout à la recherche de la prochaine étape de leur activité de dj, et manipulant diverses sources provenant de sons ou d'images, Coldcut et Hex développent Generator, une installation pour le Centre d'Art Moderne de Glasgow et créent Synopticon pour le Jam, un show-case à Londres. Après une longue période de travail latent, ils sortent le single "Atomic Moog 2000" en janvier 1997. Ce CD campé d'une piste vidéo diffusée entre autres sur MTV Europe, s'éleva à la première place dans les charts indépendants. Toujours en 97, Coldcut lance son quatrième album "Let Us Play" sur leur propre label Ninja Tune. Le single "More beats and pieces" - une espèce d'adaptation de leurs titres des années 80 qui fut qualifiée, pour la première fois du terme big beat - comprend diverses versions de Tortoise, T-Power et Kid Koala. Parmi les personnes invitées sur l'album, notons la présence, de Jello BIAFRA (leader charismatique de la résistance anti-capitaliste) au chant, du légendaire batteur de funk, Bernard PURDIE, de l'activiste ambient Bongo, du poète Salina SALIVA et de Steinski, influence majeure de Coldcut. "Timber", le troisième single tiré de "Let us Play", sort en Février 98 en collaboration avec Rob Pepperell alias Hex. Il s'agit d'un collage audiovisuel où chaque pièce musicale coïncide à une image. "Timber" est aussi un morceau revendicatif et fait campagne contre la déforestation industrielle aux côtés de Greenpeace.
Pour promouvoir leur travail sur scène, nos amis élaborent un programme de mixage d'images, V-JAMM. Les images vidéo peuvent être dorénavant samplées ou scratchées en synchro. Le show CCTV tourne sur une centaine de dates dont le Sonar de Barcelone, le festival Jazz à Montreux, Glastownbury. Plus récemment, ils ont joué aux Creamfields, (Liverpool et Belgique), à Roskilde au Danemark, au Queen Elizabeth Hall avec d'autres artistes sous la houlette de John PEEL, au lancement de l'album de remixes de Steve RICH et au Dark Light Digital Films Festival de DUBLIN. |