Nouvel exemplaire du célèbre fanzine des « époux » Boyer. Cette sortie date de l'été dernier, mais je voulais signaler le sommaire plus qu'intéressant, cette fois encore. L'ambiance est au laptop et à la recherche avec d'entrée de jeu une petite bio de Ryoji Ikeda, chef de file d'un électro minimaliste dont Toshimaru Nakamura, qui était au centre d'art Passerellede Brest en décembre dernier, fait partie. Janek Schaefer, qui était lui aussi à Passerelle dernièrement, se retrouve de fait au sommaire. Plusieurs autres articles complètent le fanzine dont une interview de Peter Rehberg alias Pita, un papier scotchant sur les norvégiens de « Jazzkammer », des tas d'infos toujours essentielles, un livret de chroniques et un cd comprenant un titre live du chouchou de la rédaction : Mick Harris de Scorn.

A commander pour six euros à Denis et Virginie Boyer - 3, Rue de Damville - 27240 Les Essarts (ou en dépôt au magasin l'Oreille Cassée de Brest)

Pour en savoir plus : www.feardrop.net

Qui est Olivier Stak ? Car dans l'édito de ce numéro il fustige une certaine presse sur son incompétence sans jamais la nommer. Subirait-il des pressions comme d'autres canards écrasés par les gros groupes de presse « Presse-Pression ». Toujours est-il qu'une nouvelle issue a vu le jour, et c'est heureux car la production artistique underground est pauvre en revue de ce genre surtout quand, une censure insidieuse frappe les publications au niveau de la commission paritaire, censée attribuer objectivement le dépôt légal. Le terme underground est peut-être inadapté d'ailleurs, quand le Palais de Tokyo sert de toile de fond à une rubrique Clubbing des plus branchées. Mais faisons fi de ces considérations parisiennes car la revue reste magnifique sur sa forme et supporte avant tout des artistes dignes d'intérêt. La rue est et restera la matière essentielle à toute forme d'art et le travail photo d'un Michel Wilbert (Peaux Urbaines) ne fait que le confirmer. Reste à trouver ce numéro en kiosque pour vous en persuader, en ne dépensant que 4,90 euros.

Les quatre premiers jours du mois de mai seront l'occasion du festival qu'organise l'association "Vivre la rue" au même endroit que l'année précédente, la rue St Malo et l'enclos de la madeleine à Brest. Les animations proposées sont nombreuses et variées, du théâtre aux concerts ainsi que des expositions, arts de la rue, tribune et débats... L'accès libre et gratuit de cet évènement qui devient incontournable, appuie le côté citoyen et impliqué que revendique l'asso depuis ses débuts.

Pour en savoir plus : www.vivrelarue.infini.fr/cerises/

Cette revue excellente qui traite de littérature, sémantique, graphisme, illustration, décline une lettre de l'alphabet choisie pour chaque numéro. Loin de l'esprit des revues littéraires, l'humour est de rigueur et toute la didactique se fait ludique.

Cette quinzième édition, d'un format 21x21 monochrome est toujours d'une qualité irréprochable, et doit-être commandée au 31, rue Saintonge 75003 Paris ou à partir du site...

Pour en savoir plus : rdereel.free.fr/lemonde.html

Jéréme Noetinger est un activiste/musicien qui non content de composer au sein de la cellule Metamkine et d'administrer le label éponyme, s'attache depuis plusieurs années en compagnie d'Albert Durand, à l'édition de cette revue d'une constance assez rare dans le milieu. Plusieurs entretiens édifiants parsèment ce numéro comme celui du compositeur portugais David Maranha, celui de Keiji Haino dans Fushitsusha, nmperign...

On s'interrogera par contre sur la finalité d'une étude socio-politico-économique au sujet des musiques expérimentales réalisée par Emmanuel Carquille, sous forme d'autocritique nous assure-t-on. Carole Rieussec, qui pour la revue a enregistré l'artiste chinoise Li-Ping Ting (Inouïr, avec Thierry Madiot) propose de vous exprimer à ce sujet à partir de son mail...